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Abréviations ml – maille en l’air ms – maille serrée demi-br – demi bride
Matériaux Crochet 4.5 mm Bouton (1 cm) pour la fermeture Aiguille à laine Fil et aiguille pour coudre le(s) bouton(s)
Sapin – Boutons décoratifs ou feutrine colorées
Laine de calibre “worsted” (#4) Père Noël: rouge (moins de 10 g), noir (moins de 5 g), jaune (moins de 2 g)
Sapin: vert (moins de 15 g)
Renne au nez rouge: beige (moins de 15 g), brun (moins de 5 g) et rouge (moins de 2 g)
Échantillon et instructions La taille finale du manchon est de 15 cm de long (incluant la ganse) par 5.5 cm, ceci équivaut environ à 3 demi-br pour 2.5 rang = 2.5 cm carré. Le manchon est crocheté à plat et s’attache à l’aide d’un bouton.
Instructions
Père Noël Rang 1) Avec la laine rouge, ml x 28, tournez et à partir d’une maille du crochet, demi-br jusqu’au bout (27) Rangs 2-3) ml x 2, tournez, demi-br jusqu’au bout (27) Changez pour la laine noire. Rangs 4-5) ml x 2, tournez, demi-br jusqu’au bout (27) Changez pour la laine rouge. Rangs 6-7) ml x 2, tournez, demi-br jusqu’au bout (27) Après le dernier rang, fermez l’ouvrage et rentrez les fils. Broder la boucle de ceinture avec la laine jaune.
Sapin Rang 1) Avec la laine verte, ml x 28, tournez et à partir d’une maille du crochet, demi-br jusqu’au bout (27) Rangs 2-7) ml x 2, tournez, demi-br jusqu’au bout (27)
Après le dernier rang, fermez l’ouvrage et rentrez les fils. Ajoutez des boutons colorés ou des cercles de feutrines pour faire des ornements de Noël.
Renne au nez rouge Rang 1) Avec la laine beige, ml x 28, tournez et à partir d’une maille du crochet, demi-br jusqu’au bout (27) Rangs 2-7) ml x 2, tournez, demi-br jusqu’au bout (27)
Bois (En faire 2) Rang 1) Avec la laine brune ml x 9, tournez, ms x 6, ml x 4, tournez, ms x 3 puis ms dans les 3 dernières mailles de la chaînette. Fermez l’ouvrage et rentrez les fils puis coudre les bois au haut et au centre du couvre-tasse en laissant 5 ou 6 mailles de distance entre eux.Broder un nez rouge centré entre les bois.
Anneau de fermeture Joindre la laine de la couleur du manchon (rouge, verte ou beige) à la fin du rang 3, faire une chainette de 12 mailles et joindre à la fin du rang 5 avec une mc. Cet anneau vous permettra de refermer votre manchon autour de votre tasse. Fermez l’ouvrage et rentrez les fils. Cousez un bouton de votre choix à l’opposé de l’anneau de fermeture.
Soutenez ma petite entreprise en vous procurant la version PDF pour quelques dollars sur Ravelry!
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Le Collectif Francrochet vous réserve une aventure unique en décembre! Du 1er au 21 décembre, découvrez 11 patrons parfaits pour assurer une ambiance festive!
Un nouveau patron de crochet tous les deux jours sera offert aux personnes abonnées à l’infolettre spécial CALendrier dans lequel se trouvera un lien pour obtenir ou télécharger chaque patron gratuitement.
Dans le cadre de cet évènement, La rose du rang offrira le téléchargement de la version PDF d’un patron festif parfait pour les petits cadeaux de dernière minute!
Il y a quelques semaines, I Need It Crochet lançait sur les réseaux sociaux un appel collaboratif dans le but de créer une publication vitrine « FeatureFriday » mettant en vedette une autre entreprise crochetée et ainsi la faire rayonner en permettant à son audience de la découvrir.
J’ai trouvé l’idée tout simplement parfaite! Il faut dire que j’aime beaucoup le principe selon lequel nous n’avons pas à être en compétition avec les autres artisans du milieux de la fibre et qu’il est préférable de se tendre la main!
Il faut dire que c’est aussi un peu l’idée derrière la portion « entrevue » offerte lorsque vous participez à #NotreUniversauCrochet, je trouvais donc intéressant d’offrir la possibilité de soumettre votre candidature pour une publication vignette #FeatureFriday sur mes réseaux sociaux!
J’ouvre donc « les portes » à tous les entrepreneurs du milieux de la fibre, que vous soyez designer, teinturier, que vous teniez une boutique physique ou en ligne… si vous créez des produits qui seraient intéressant pour mon audience de crocheteuses/tricoteuses, cliquez le bouton ci-dessous pour participer!
**This interview is only available in French, but you can use your browser’s translation option to get to know this fascinating fiber artist!**
Une nouvelle entrée #NotreUniversauCrochet et cette fois-ci c’est Philippe Boulianne de Masculin Singulier qui s’est prêté au jeu en me demandant un mini Philippe et une mini Sandra Lee qui l’accompagne en exposition!
Pour commencer, peux-tu nous parler de ton parcours et de ton entrée dans le monde de la laine?
Ma formation de base est en pharmacie. C’est pendant que je complétais mes études, pendant un congé de noël, que j’ai demandé à ma mère de m’apprendre à tricoter. Jusqu’à la fin de mes études j’ai réalisé plusieurs petits projets simples (tuques, foulards, mitaines) avec des fils principalement d’acrylique. J’ai éventuellement visité la boutique Mont tricot à Sutton, où j’ai acheté mon premier écheveau de laine naturelle teint à la main.
En parallèle, je m’installais dans une nouvelle ville, et je commençait ma carrière, avec peu de contact dans la région où j’habite maintenant depuis près de 10 ans. C’est grâce aux réseaux sociaux et au tricot que j’ai pu me former un cercle d’amis et un réseau social dans le coin. Le tricot m’a alors beaucoup aidé à calmer mon stress et mon anxiété.
Malheureusement, j’ai éventuellement dû faire un arrêt de travail et de tricot en raison de tendinites dans mes 2 bras en même temps.
À part mes exercices de physio, je n’avais plus grand choses à faire. Je me suis alors équipé d’un peu de matériel de teinture. C’est comme ça que Masculin Singulier a commencé. Puis maintenant, en plus de teindre des fils de laine, j’explore d’autres arts textiles. La teinte de fibres, le filage, le tissage, le feutrage, etc. L’aspect plus artistique du travaille de la laine m’intrigue beaucoup dernièrement. J’essai aussi d’acquérir plus de connaissances en ce qui concerne la provenance de la laine, la construction des fils, etc.
Tu mentionnes sur ton site que ta nature curieuse et l’accompagnement d’une artisane teinturière t’as poussé à faire tes premiers pas dans le monde de la teinture ! À quel moment as tu su que tu avais envie de fonder ta petite entreprise pour nous partager tes couleurs?
Je dois dire que les choses se sont faites plutôt naturellement. C’est effectivement la curiosité qui m’a d’abord mené à aller découvrir les bases de la teinture avec une artisane expérimentée (elle vous dira que non, mais je considère que c’est elle qui m’a montré toutes les bases !).
Puis, par la suite est survenue mon problème de tendinites. Comme je ne pouvais ni travailler, ni tricoter, au moment où j’ai commencé à teindre, c’était ma façon à moi de rester connecté avec la laine, avec la communauté qui l’entoure. Je me suis vite retrouvé avec beaucoup plus de laine que j’avais teinte, que ce que je pouvais penser en tricoter après avoir retrouver l’usage de mes avant bras. J’ai donc décidé d’en vendre, puis de fil en aiguille, ça a pris de l’ampleur.
D’une part, j’aime beaucoup le côté créatif que ça m’apporte. C’est quelque chose que je ne retrouve pas dans mon travail de pharmacien, alors ça m’apporte un bel équilibre. J’aime être seul dans mon atelier, à m’affairer dans mes chaudrons, avec l’odeur de la laine mouillée qui flotte dans l’air. Une autre chose que j’aime, c’est que c’est léger. Il n’y a (presque) pas de pression. Le pire qui peut arriver, c’est que mon écheveaux ne soit pas à mon goût. Et ça ne veut même pas dire invendable ! Alors que dans mon travail à la pharmacie, il y a des enjeux plus grand, plus de responsabilité. Donc encore une fois, ça me permet de créer un équilibre.
Là je vous ai parlé du côté plus solitaire de la teinture, mais le côté sociale et de partage qui est rattaché à tout ça me plait beaucoup. Le tricot, ça nous permet d’offrir du réconfort (que ce soit à nous même ou à quelqu’un d’autre). Ça sert de prétexte à se réunir, ça crée un milieu d’échange, ça permet la transmission des savoirs. Je trouve tout ça très riche. C’est la même chose avec la teinture. Même si d’être présent à des évènements demande beaucoup de travail, et que c’est fatiguant, juste pour les échange que ça permet, pour moi ça vaut la peine.
J’aime conseiller les client(e)s, jaser de leurs projets, de leurs réalisations, agencer les couleurs selon leur préférences, etc. Comme on me l’a si bien dit, ces gros évènements là « ça vide, mais ça rempli! ».
Sur ton site tu donnes de belles descriptions des inspirations derrière chacune de tes collections et ce sont toutes des références à des endroits qui t’on marqués, c’était important pour toi de retrouver quelque chose de très personnel dans tes collections et tes couleurs?
Effectivement, pour moi c’est important qu’il y ait un fil conducteur et une recherche derrière mes grosses collections. Quand je teint, je cherche à créer un sentiment, un « mood », un état d’âme, un ressenti. Je trouve que d’avoir un concept qui réuni tous les coloris, ça enrichi tout ça. Je m’inspire de lieux, de personnes, de chansons, de sentiments, de la nature, les relations humaines, de notre impact sur les choses qui nous entourent, etc. Tout est bon pour y trouver un peu d’inspiration !
Je ne le laisse pas toujours paraitre, mais je suis quelqu’un d’assez sensible je crois, et c’est ce que je cherche à partager aussi avec mes couleurs. J’en profite pour vous parler de la nouvelle collection qui s’en vient à l’automne 2023, et du concept qui l’entoure. Je ne suis pas un grand mélomane, mais parfois, certaines pièces musicales viennent me chercher plus que d’autres.
C’est le cas de la chansons « Contrebande » d’Alexandre Poulin. Ce n’est pas une chanson récente, mais je l’ai découverte dernièrement. Il parle dans sa chanson des inquiétudes qu’il a pour sa fille à l’égard du monde qui nous entoure. Et il suggère que nous fassions de la « lumière de contrebande » (en opposition à créer « de la cendre »).
Je trouvais l’image parlante, et j’ai décidé de donner le nom Contrebande à la collection. Chacun des coloris porte le nom d’une valeur humaine que je trouve importante. De cette façon, en achetant ces couleurs, en les tricotant, en offrant les tricots, etc. chacun de mes clients devient un contrebandier de valeurs positives, et crée un peu de lumière de contrebande !
On retrouve plusieurs bases de laine sur lesquelles tu offres de magnifiques couleurs! Pourrais-tu nous parler un peu de tes critères de sélection pour tes bases de laine… et peut-être aussi nous dire quels sont tes combos laine/couleur/projet de prédilection!
Je dirais que le principal critère pour que je retienne une base, c’est que j’ai du plaisir à la teindre et à la tricoter. J’essaie d’offrir une certaine variété, et d’avoir des choses qui se démarquent, en plus des grands incontournables.
Ainsi, j’offre actuellement 7 bases:
Berlioz: un classique incontournable, un fil de mohair de calibre lace, d’une douceur incroyable.
Gaston: un fingering merino/coton. Un mélange léger et doux pour réaliser vos projets estivaux. En raison de la présence du coton dans le fil, les couleurs ressortent douces et atténuées.
Panoramix: ma base la plus polyvalante. Un mélange mérino SW et nylon de calibre fingering, qui prends la couleur de façon riche et prononcée. Ce fil est parfait pour tricoter des bas, mais aussi des chandails ou des accessoires. Il est facile d’entretien et très résistant.
Amantine: Un fil DK construit d’un brin de mérino SW, et de 2 brins de mérino non traité. Comme le traitement SW affecte la façon dont la laine prend la teinture, cela donne un effet tweedé qui se démarque.
Sherlock: Un fil DK fait de mérino SW et de Donegal NEP, ce qui donne un effet tweedé avec de petites bouloches dans des couleurs neutres, qui ne prennent pas la teinture. Encore une fois, un fil avec beaucoup de caractère. Mon cardigan préféré est fait dans cette base.
Professeur Tournesol: Un fil de calibre worsted, composé de mérino non traité. Ce fil a un rebondi, un petit croustillant et une texture vraiment intéressante, mais demeure très doux. J’ai plusieurs chandails dans cette base, et j’adore les porter, car il sont chaud mais demeurent légers.
Robin: Un fil single ply de mérino SW calibre super bulky. Une douceur extraordinaire pour réaliser des projets rapides et tout en « squishiness ».
Pour conclure, pourrais-tu nous parler de ce qui s’en vient en 2023-2024 pour Masculin Singulier!
À l’automne je serai présent aux évènements Pommes de laine (9-10 septembre, à Henryville en montérégie) et La P’tite laine (30 sept-1 octobre à Rivière du loup). En plus d’être le lancement officiel de la collection Contrebande, j’ai plusieurs collaborations qui sortiront pour ces évènements: le chandail Le Philantrope avec Nathalie Bergeron (base panoramix), le chandail Escale avec Marie-Christine Levesque (base Amantine), un col/capuchon avec Dominique Baril (base Amantine).
J’ai établi ma « résidence permanente » à l’évènement La vie Laine reçoit qui a habituellement lieu le premier weekend de juillet chez la boutique La vie Laine de Rimouski, donc je devrais fort probablement y être pour l’édition 2024.
Quelque part à la fin de l’automne/début de l’hiver j’aimerais lancer une nouvelle base. Un fil de calibre DK 100% canadien (laine d’origine canadienne et filage au canada également) dont le nom reste encore à déterminer. J’ai également un projet de collaboration avec Dominique Baril qui est un peu dormance ces temps ci mais qui devrait éventuellement être repris: un châle tricoté dans un calibre super bulky, fait avec soit un icord de fil fingering fait avec un petit tricotin à manivelle, ou encore 8 fils de calibres fingering tenus ensemble. C’est un projet un peu fou, mais ça devrait être fun et différent !
Il y aura probablement quelques ventes en ligne qui auront lieu. Pour être tenu au courant de ces ventes, il faut suivre mes réseaux sociaux (facebook et instagram). Il risque d’y avoir également bien d’autres projets, mais pour l’instant, c’est tout ce que j’ai de planifié !
J’ai également un projet d’envergure de collaboration avec une « vedette », que j’aimerais faire pour amasser des fonds pour une bonne cause, mais comme je n’ai que soumis le projet et n’ai eu aucune confirmation, je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant.
Pour en savoir plus sur Masculin Singulier, visitez les liens ci-dessous!
J’ai reçu dernièrement un petit cadeau de la compagnie Hero creations – Impression 3D parce que j’ai une amie qui y travaille (Salut Cristal!). Voyez-vous, cette compagnie bien de chez nous fait des items pour les geeks de tout genre, mais surtout pour les amateurs de jeux de table et style donjons et dragons… et parmi ces adorables (et abordables!) objets de tout genre… des compteurs de points.
Et avec une crocheteuse aussi talentueuse que Cristal dans leur équipe, ce n’était qu’une question de temps avant qu’on réalise que les compteurs de points ferait d’excellents compteurs de mailles, de rangs, de tours, de répétitions… alouette!
C’est ici que j’entre en scène! Et oui, j’ai eu la chance d’être approchée par Cristal pour le mettre à l’épreuve! Moi qui n’utilise pratiquement jamais de compteurs de mailles…
Mais qui a toujours 200 petits bouts de papier éparpillés partout sur son bureau et une bande d’amies qui reçoivent des messages aléatoires du genre: « Ok, 32 tours » lorsque je dois poser mon ouvrage pendant quelques minutes.
Est-ce que ce si petit objet mythique allait changer ma vie?
Non, mais c’est vraiment un bidule mignon et mon bureau est un chaos que je peine à garder sous contrôle…
J’accepte toutes les propositions qui pourraient m’aider haha!
Mes premières impressions
Je suis habituée aux petits compteurs de mailles qui se glissent sur les aiguilles à tricoter circulaires. Ma première réflexion en voyant celui-ci a été de me dire qu’il était vraiment plus gros que ce à quoi je m’attendais! Ça a peut-être l’air négatif comme commentaire, mais au contraire!
En effet, il y a une raison pourquoi tous mes minuscules compteurs de mailles sont disparus de ma vie… En fait ils sont probablement tous sous le divan ou dans un bac de laine quelconque… mais oui, on va dire perdu dans l’univers. Trop petit, je perds tout et pire, même lorsqu’ils sont sur mon bureau, mon regard ne les trouvent pas, mais à la taille de celui-ci ça ne devrait pas être un problème.
Ma deuxième réflexion était que j’allais devoir m’assurer de faire attention à comment je le dépose pour savoir quelle face indique mon nombre de mailles… puis j’ai remarqué qu’il avait un indicateur et j’ai ressenti un soulagement énorme!
Et si le compteur surveille le nombre 70 pour moi c’est que j’étais à 70 mailles sur 144 à faire lorsque le livreur à déposer l’enveloppe sur la galerie et que le chien a explosé sa vie pendant que j’essayais d’aller ramasser la dite enveloppe en criant 70, 70, 70!!!!!.
C’était un beau moment relaxant de ma vie.
Ma prochaine réflexion était un peu plate… ben oui, encore un bidule en plastique qui va traîner dans mon bordel…
Oui, sauf que sur mon bon d’envoi il y avait une note expliquant que le compteur était fait à base de PLA, un plastique fait à base de plante qui est donc plus doux pour l’environnement et fait à partir de ressources renouvelable!
Et c’est imprimé ET assemblé au Québec!
Et les couleurs sont juste parfaites! Ben oui, je suis assez facile à séduire, mais c’était écrit dans le ciel que je serais en pamoison devant le compteur qui affiche mes couleurs!
Mon verdict
Avant de lancer mon verdict dans l’univers, je tiens à dire que le produit m’a été offert en échange d’obtenir mes impressions du compteur dans ma vie de crocheteuse/tricoteuse.
Quand j’ai reçu le compteur, je n’avais pas encore été vérifier à quel prix il était vendu… après vérification on parle de 10 à 15$ par compteur selon le modèle choisi, plus les frais de poste. Pour un item entièrement fait au Québec avec un certain soucis de l’environnement, je trouve que c’est tout-à-fait raisonnable!
Personnellement j’aime bien le format, celui la ne devrait pas disparaître aussi facilement que les autres, mais il reste assez petit pour bien se glisser dans un sac de projet! Les couleurs sont belles, la texture du compteur lui-même est agréable à tenir en main (oui oui, des fois la texture du plastique me fait grincer des dents, mais là ça va!).
J’ai trouvé les anneaux un peu rigide à faire tourner, mais pas au point d’être désagréable à utiliser… et si le compteur fini par faire un vol plané en bas du bureau de temps en temps, il ne devrait pas spontanément perdre le compte!
Bref, si vous avez envie de faire un suivi plus ordonné de vos décomptes de mailles, de tours ou de répétitions et que vous aimez avoir une option bien de chez nous… je vous recommande ces compteurs sans hésitation!!
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En mai une boutique de laine chère à mon cœur va célébrer son anniversaire! Et oui, en mai ce sera la fête à La Vie Laine! Pour l’occasion, j’ai eu la chance de crocheter l’équipe de Paule et de discuter avec elle!
Bonne lecture!
La Vie Laine de Rimouski c’est d’abord un rêve un peu fou qui est né dans ton coeur Paule! Peux-tu nous parler un peu de toi et de ce qui a fait germer ce petit rêve devenu grand?
C’est drôle, parce que la réponse à cette question évolue avec le temps. Je prends du recul et je vois plus objectivement ce qui m’a poussée.
J’aime à dire que c’est une crise de la quarantaine qui a bien viré. J’avais beaucoup d’expérience en travail communautaire et culturel, principalement en communications et organisation d’activités.
Comme j’avais étudié dans des domaines qui ne prédisposent pas à la gestion (arts visuels et littérature), j’avais un avenir limité dans la plupart des organisations. J’avais une vision claire de ce que j’avais envie de vivre et de partager avec les gens et ça passait par ce type de commerce.
J’ai travaillé comme serveuse dans ma vingtaine à Montréal et je gardais de ce contact direct avec les gens le meilleur des souvenirs. Je savais que ce genre de travail, le service à la clientèle, c’était quelque chose qui me rendait heureuse.
Et j’aimais tricoter. Pas que je sois une grande tricoteuse, mais une tricoteuse curieuse et heureuse de ce que ça lui procure. Quand l’opportunité s’est pointée, j’ai pesé le pour, le contre et j’ai réalisé que ce que j’avais de plus précieux à perdre, c’étaient mes rêves. Je me suis donc lancée dans ce projet un peu fou dans lequel j’ai investi ce que j’avais de meilleur, mon amour des gens.
Je me souviens encore de notre première rencontre au fin fond d’un gymnase de Saint-Antonin lors du premier Festival de la p’tite laine! Tu avais déjà tellement d’énergie pour ton projet, une vrai dynamo! À cette époque, La Vie Laine c’était quelques étalages de fils et d’accessoires dans un local partagé, mais ça n’a pas tardé à grandir n’est-ce pas?
Malgré ce qu’on peut imaginer, je suis une personne super prudente. J’avance dans la mesure de mes moyens. À chaque fois que je pars un nouveau projet, j’évalue combien je suis prête à perdre. Je fais le pire scénario (de façon réaliste) et j’imagine les conséquences.
Ça peut avoir l’air pessimiste, mais pour moi, c’est ultra réconfortant. Je sais que peu importe, le risque est calculé et je me sens libre dans cet espace de création. Quand j’ai acheté le fonds de commerce en mars 2015, j’ai payé le montant que j’étais capable.
Quand j’ai commencé à vendre de la laine, je l’ai fait de la façon dont j’étais capable. Et ainsi de suite. Les marges dans le détail sont vraiment faibles. Je ne voulais pas sacrifier ma vie pour le projet, je voulais qu’il en fasse partie. J’ai appris mon métier de détaillante petit à petit.
C’est fou tout ce qu’il y avait à apprendre. Et il y en a encore beaucoup. C’est un milieu en plein développement. On doit sans cesse s’adapter. Faire grandir la boutique fait partie de cette évolution. Ça s’est fait petit à petit, d’un micro local à un autre un peu plus grand, et enfin, à celui que nous occupons présentement.
Je n’aurais pas pu gérer cette grande affaires là il y a 6 ans! Hahahahahaha! J’avais un peur bleue de cette nouvelle aventure, mais j’étais encore plus curieuse de voir jusqu’où ça pourrait aller !
À l’heure actuelle, La Vie Laine est devenue une jolie boutique ensoleillée à la fois par la joie de vivre d’une équipe énergique et chaleureuse qui entoure sa propriétaire et par les superbes produits qui y sont proposés. Est-ce que c’est ta magie qui s’opère?
C’est drôle que tu parles de magie ! Je ne crois pas que ma magie soit le principal ingrédient de toute cette beauté. Je crois que c’est la la passion et l’amour de mes client(e)S et de mes employé(e)s qui y est pour beaucoup.
C’est ça la magie. La Vie laine est juste un endroit où on est libre d’être heureux, exubérant, triste, passionné.
C’est un lieu de partage et d’ouverture. On prend les gens où ils sont et on les accompagne pour qu’ils arrivent où ils ont envie d’aller avec leurs projets tricot. On ne se prend pas trop au sérieux. C’est un passe-temps, après tout ! Hahahahaha !
J’ai toujours eu envie d’un endroit où on a le droit d’être soi-même et de se sentir bien ainsi. c’est dans cette optique que j’ai construit mon modèle d’affaires. Le respect et l’écoute sont à la base de nos valeurs et nous travaillons fort pour les maintenir. Le tricot, le crochet, le macramé, la broderie sont le liant.
On le sait, quand on débute on pense souvent (à tord!) que les boutiques de laine sont plus accueillantes pour les experts, mais La Vie Laine est justement un excellent endroit où aller chercher un petit coup de pouce pour progresser non?
Tellement !!!! C’est fou comment les gens sont sévères avec eux-même! Ils ne savent pas encore tricoter et ils ne se trouvent pas bons. Je rigole à chaque fois. On peut pas être mauvais à quelque chose qu’on a pas encore appris! hahahahaha!!!
Et même là, si on se fie aux critères d’excellence qui sont partagés partout, je suis une tricoteuse vraiment poche. Je veux que les gens se sentent en confiance quand ils viennent nous voir, parce que c’est le meilleur état pour progresser et développer ce qu’on a besoin de développer.
Je me souviens quand je commençais dans un club de jogging, je me trouvais lente et ben ordinaire. Les chevreuils (ceux qui courent vite, souvent et super bien) me répondaient en riant que j’étais au dessus de la moyenne, parce qu’au moins, j’étais là.
Je ne veux pas dire qu’on est meilleur que les autres quand on tricote ( quoi que… hahahahah!), mais surtout que la seule personne avec qui on a le droit de se comparer, c’est notre enfant intérieur, celui qui avait du plaisir à apprendre et qui recommençait jusqu’à ce qu’il soit heureux de son apprentissage. Je n’aide pas les gens à apprendre le tricot, je les aide à apprendre à se tromper en riant !
Finalement, La Vie Laine est maintenant bien ancrée dans le cœur des tricoteuses et crocheteuses du Bas-Saint-Laurent, mais aussi du reste du Québec grâce à sa superbe boutique en ligne!
Et si vous ne voulez rien manquer n’oubliez pas de vous abonner à leur réseaux sociaux et à leur infolettre!
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D’entrée de jeu, les tricoteuses de notre belle région te connaisse surtout pour ton amour sans bornes pour les arts de la fibre! Mais ce n’est pas un parcours en ligne droite qui t’as menée à ouvrir ta boutique n’est-ce pas?
Je suis née dans la région de Québec et j’ai fait des études en ingénierie à l’Université de Sherbrooke. Diplôme en poche, on m’a offert mon premier emploi en ingénierie à La Pocatière. Je ne me sentais pas très bien dans le métier d’ingénieure mais heureuse dans ma nouvelle région d’adoption.
Alors j’ai occupé plusieurs postes dans différents domaines (horticulture, construction, manufacturier) tout en fondant une famille dans le beau village de St-Pacôme. J’avais appris à tricoter étant enfant, mais comme plusieurs j’ai laissé tomber à l’adolescence. Après l’arrivée de mes enfants, ma belle-mère s’est mise à leur tricoter des petits bas.
Je lui ai demandé de me montrer la base et pouf ! la magie est entrée dans ma vie ! Je me suis mise à tricoter avec les Fermières de La Pocatière et à farfouiller sur le net pour apprendre les techniques plus poussées et trouver des patrons plus modernes. J’ai une bonne capacité d’apprentissage !
L’idée de fonder un endroit qui te permettrait de partager ta passion est rapidement passée de simple idée à un réel besoin de te consacrer à ta passion! Peux-tu nous parler du processus de création de Suivez le fil?
Le manque de fournitures de tricot dans la région s’est révélé rapidement une cause de grands désagréments. Oui il y a la vente en ligne mais on ne peut pas toucher ni voir la VRAIE couleur sur un écran.
Je voulais aussi un lieu d’échange et de partage. Apprendre des autres et partager mes découvertes.
Les Fermières c’était super mais pas assez pour moi! Alors l’idée a germé que je pourrais peut-être me lancer en affaires. J’ai suivi le cours de démarrage d’entreprise pour mieux m’outiller.
Au sortir de cet exercice, j’avais de grands doutes sur la rentabilité de l’aventure. Au même moment on m’offrait une nouvelle opportunité professionnelle. J’ai donc mis le projet sur la glace pendant quelques années.
Et puis un soir que je revenais du travail, une bulle a traversé mon cerveau. J’ai pris la décision de prendre le risque. Je ne serais jamais satisfaite si je ne tentais rien. Le lendemain j’enregistrais officiellement Suivez le fil. J’ai commencé petit, avec un investissement minimum. Ça me rassurait et rassurait aussi mon conjoint ! Finalement l’engouement s’est créé, j’ai pris confiance et j’ai fait croitre Suivez le fil sans arrêt depuis 5 ans. Je suis très contente d’avoir eu une bulle au cerveau !
Qu’est-ce qu’on trouve chez Suivez le fil?
Ce qui me guide dans le choix de produits chez Suivez le fil c’est la variété et la qualité. J’ai des produits pour tous les types de projets. Différentes fibres, synthétiques et naturelles, mais toujours de qualité. Je crois que l’acrylique a sa place dans le monde du tricot autant que l’alpaga ou le mohair.
Tout dépend du projet et aussi du budget. Comme je dis souvent, l’important c’est d’avoir du plaisir en tricotant. Si on n’a pas de bons outils et de bonnes laines, on va s’emmerder et éventuellement laisser tomber.
Je suis une grande fan des produits Estelle et Berroco. Ils ont des produits variés et abordables. Et pour les aiguilles, rien de vaut Chiaogoo.
J’ai un faible pour les tricots d’été, alors j’ai une grande sélection de fibres de coton, de soie, de lin, etc. pour couvrir mes appétits !
Je voulais vraiment qu’on prenne un temps pour parler d’une offre de Suivez le fil qu’on ne voit pas beaucoup… les tutoriels vidéo en français!
Je fais énormément de dépannage et de coaching de tricot à la boutique. Certaines questions reviennent plus que d’autres.
J’ai donc décidé de faire quelques vidéos pour expliquer ces notions. Ainsi, quand les gens retournent chez eux, ils peuvent aller voir ma vidéo pour se rappeler les explications.
Je n’en ai pas fait beaucoup car je tenais à faire des vidéos de qualité.
J’ai pleins d’autres sujets et idées en tête. C’est à suivre… le fil!
Suivez le fil est récemment déménager dans de nouveaux locaux! C’est que ton pari que les passionnés de laine seraient au rendez-vous était juste! Est-ce que ce déménagement apporte avec lui d’autres nouveautés pour Suivez le fil?
Le déménagement de Suivez le fil est une aventure en soi ! Mon petit mais charmant local de sous-sol était plein ! Plus de place pour se réunir en groupe, pour donner des ateliers ou simplement offrir de nouvelles gammes de produits. Et les escaliers, un peu brutaux pour plusieurs, étaient une source presque quotidienne de désagréments.
Encore là une bonne dose de courage pour faire le saut de locataire à propriétaire. Un conjoint magnifiquement compréhensif et vaillant ça aide vraiment beaucoup! Je suis vraiment très heureuse de ma nouvelle localisation.
Non seulement je suis plus visible et accessible pour tous, mais tout le monde fait un wow ! en entrant dans la boutique. Je ne suis pas encore parfaitement installée mais ça s’en vient.
J’ai enfin à nouveau de l’espace pour les réunions de tricot et je vais proposer bientôt un calendrier d’ateliers diversifiés. Et les nouveautés commencent à arriver… Alors suivez le fil sur nos réseaux sociaux pour ne rien manquer!
Vous voulez en savoir plus sur la boutique Suivez le fil?
**Cette entrevue est disponible en anglais seulement, mais vous pouvez utiliser l’outil de traduction du navigateur pour en découvrir plus sur cette adorable boutique de laine du Nouveau-Brunswick et sa merveilleuse tenancière!**
La Violette Yarn & Gift Co. is a relatively new business! To get started, would you tell us a little about yourself and how the fiber arts came into your life?
I knitted ad a Little girl with my mom and made some Barbie scarves, didn’t last. When I was in my forties I walked in my friends house at Christmas time and saw the stocking she had made and fell in love with knitting again. I had a goal to make 4 stocking for the following year….
By that time I made stocking, hats, scarves, sweaters…..I was hooked! I left the healthcare in 2020 and moved to NB in March to retire.
I arrived as the pandemic started and was bored. A friend told me about the yellow historic house for rent in Bouctouche and I had the crazy idea to start a yarn store. La violette is celebrating 2 years and it’s been a blessing.
I for one would like to know more about La Violette Yarn & Gift Co.! More about the name, but also what you aim to accomplish within your community!
La Violette is named after the NB national flower. I thrive in building a fibre community one stitch at a time.
We carry a wide variety of local products, hand dyed yarn and commercial yarn for all budget.
Our knitting circles are growing and we love the camaraderie.
Knitting, crocheting, felting, any hobby as been a definite stress relieve during the pandemic. So important to feed our creative side and keep our mind busy.
Browsing through your online store, I was surprised at the vast inventory of products available… at all pricepoints! How do you choose which products you want to offer?
It’s important to be able to offer good quality yarn for all budget. Let’s face it, if it’s not affordable you’ll give it up.
I always give clients options for all budget.
Is it a gift for a knit worthy person? For yourself? A baby?
So many factors involve in a garment making decision!
Finally, can you give us a few hints as to what is coming up for La Violette in the future?
The best way to stay in touch is to subscribe to our newsletter.
We are planning a knitting retreat so this will be very exciting.
Here she is! Mini Manon from La Violette Yarn & Gift Co.!
Want to know more about Manon and La Violette Yarn & Gift Co.? Click the links down below!
**This interview is available in French only, but you can use your browser’s « translate » tool to get to know this talented creator!**
Les 1 et 2 octobre 2022 c’était la 6e édition du Festival de la P’tite laine à Rivière-du-Loup, j’ai eu la chance d’y rencontrer, directement ou via la visite traditionnelle de mini Karine, une multitude d’exposants de grand talent! Geneviève Dubuc-Kean alias Geny Kean n’a pas pu résister à l’envie de participer à Notre Univers au crochet!
Pour commencer, peux-tu nous parler de ton parcours et de ton entrée dans le monde de la laine?
Quand j’étais enfant, ma grand-mère tricotait beaucoup et elle a tenté de me montrer comment tricoter (probablement parce que je lui demandais trop de foulards!). Je ne sais pas pourquoi mais ça ne rentrait pas! J’étais incapable de comprendre comment bouger mes aiguilles, comment faire plus que deux mailles de suite!!! Il y a 7-8 ans, une amie m’a dit: Aye je fais venir quelqu’un chez moi pour des cours de crochet! Est-ce que ça te tente!!??
J’ai eu un gros gros doute! Je ne suis vraiment pas quelqu’un de manuel et je suis très maladroite (je trébuche avec de l’air!!!). Étant donné qu’on serait plusieurs filles ensembles, je me suis dit pourquoi pas!!?
J’ai eu la piqûre! J’ai commencé par le crochet et j’ai appris à tricoter en regardant youtube, en lisant les trucs et conseils sur Vive la laine!. J’ai commencé à teindre il y a environ 3 ans. Je voulais essayer ça depuis un moment! Tout à commencé par des écheveaux teints pour ma mère et mes amies. Puis, j’ai eu de plus en plus de demandes… Ce qui a créé Geny Kean!!
En fouinant sur ton site on découvre plusieurs belles bases de laine qui te serve à exprimer tes couleurs! On veut tout savoir!
J’ai en tout 4 bases. Elles ne sont pas toujours disponibles. J’ai la base Hayden qui est un mélange 65% soie et 35% lin, je la garde pour l’été!! La base Emy (fingering) est composée de 70% mérino, 20% bambou et 10% nylon. Le bambou emmène une douceur et une brillance que le mérino n’a pas! C’est mon chouchou! Elle est parfaite pour de nombreux types de projets!
Je l’aime particulièrement pour les châles. Elle est douce et enveloppante. C’est une base qui se distingue du mérino/nylon et on ne la retrouve pas partout!!
La base Angélique (lace) est composée de 70% mohair et 30% soie. Elle se marie parfaitement avec la base Emy! Elles ont presque le même métrage!! La base Ludovick (worsted) est composée de 100% mérino sw. Il n’y a pas beaucoup de teinturière qui teint de la worsted! Souvent le DK est dans les plus grosses fibres que l’on retrouve. Le mérino a beaucoup de propriétés positives et c’est pourquoi elle a fait partie de mes choix de bases! Elle ne gratte pas, elle évacue l’humidité, elle neutralise les odeurs, elle est facile d’entretien et j’en passe! Le bambou a des propriétés similaires au mérino mais elle ajoute une souplesse au tricot. Le mohair donne un lustre et un prestige à votre tricot!!!! Elle est très solide et évacue naturellement l’humidité.
Je pourrais vous donner milles et une raisons qui expliquent pourquoi j’ai choisi ces fibres mais c’est avant tout un « feeling ». J’ai accroché sur le mérino/bambou/nylon en premier. c’est dans les premières fibres que j’ai teinte et j’ai tout de suite eu un coup de foudre! Le mohair allait de soit (même si je suis allergique!!) parce qu’il se marie tellement bien avec la fingering! Et la worsted a été commandé à la base pour faire une tuque et des bas à un bébé tout à fait charmant qui s’appelle Ludovick!!! Chacune de mes bases portent le nom d’une personne qui m’est chère! Emy et Angélique sont les noms de mes filles, Ludovick et Hayden sont les noms des enfants de mes neveux/nièces.
Je pense que c’est une question que plusieurs se posent… comment choisi tu les couleurs pour tes collections!? On veut en savoir plus sur ton processus créatif!
Chaque teinturier(ère) a sa propre méthode de teinture. Dans mon cas, j’y vais beaucoup avec ma « vibe » du moment. Certaines couleurs sont réfléchies et d’autres sont totalement spontanées! Je m’inspire beaucoup de mon quotidien. Parfois les paysages que je vois, parfois les vêtements de quelqu’un que je croise…
La teinture n’est pas une science infuse! On se doit de respecter une base de processus mais ensuite, les possibilités sont infinies!
Parfois, on a des surprises avec certains pigments et chaque fois j’en suis éblouis!
Une couleur beige qui est fait avec un pigment appelé Olive, un pigment qui est mauve quand on le met dans l’eau mais qui fait une laine rose! Le mélange de pigments peut parfois nous surprendre! Lorsque je commande de nouveaux pigments, je m’amuse! Je les essais, je varie la quantité, les mélanges et je regarde ce que ça donne! Des fois c’est une réussite et d’autres fois un flop total!!
Tu offre aussi un agenda dédié aux tricoteuses! Qu’est-ce qui t’as donné envie de créé ce produit de papeterie spécialisé?
2023 sera la troisième année de l’agenda! J’ai eu envie de créer quelque chose pour les tricoteurs(euses) car rien n’existait qui répondait à mes besoins! J’ai toujours un agenda et je devais trainer un deuxième cahier pour mes patrons et mes notes de tricot… Alors pourquoi ne pas tout combiner à la même place!
Dans l’agenda, on retrouve un lexique de tricot et crochet, la conversion des mesures en mm VS US, une planification de nos projets du mois, un endroit où l’on peut inscrire la liste de notre stash, un endroit pour inscrire nos notes sur les patrons (grosseur d’aiguilles, échantillon, laine…) et encore plus!!
J’ai toujours aimé le graphisme alors c’est moi qui fait la conception de A à Z du produit! Ensuite, j’envoie le tout à l’impression après la précommande.
Pour conclure, pourrais tu nous parler de ce qui s’en vient en 2022-2023 pour Geny Kean!
J’ai deux nouveaux points de vente! Vous pouvez donc retrouver ma nouvelle collection à la Boutique Mes petites laines à Ste-Agathe et des collections exclusives chez Coeur de Mailles à Québec et à partir du 15 octobre chez Bedons de laine à Granby. J’espère en 2023 pouvoir me faire connaître un peu plus à travers le Québec! J’ai de belles collaborations qui viendront avec des designers d’exception!
J’espère en avoir encore plus car je trouve qu’ils et qu’elles font un travail incroyable! J’aimerais aussi en 2023 participer à plus de marchés et de festivals.
Alors l’invitation est lancée cher designers! Contactez Geny Kean pour proposer vos projets!
Notre Univers au Crochet avec Geny Kean tricot, crochet et laines teintes à la main
Vous voulez en savoir plus sur Geny Kean – Tricot, crochet et laines teintes à la main? Visitez les liens ci-dessous!
Il y a un moment, nous avons rencontré Amy via les chroniques Notre Univers au crochet avec Francrochet. Et oui, l’énergique et talentueuse Amy est la créatrice derrière la petite entreprise crochetée Les Mailles à Mailloux qu’on connait, entre autre, pour ses adorables chouchoux!
Vous vous en doutez, j’adore faire des poupées personnalisées! Imaginez mon enthousiasme quand Amy m’a écrit parce qu’elle voulait compléter la famille de mini Amy!
Et oui, mini Amy se sentait surement un peu seule à l’approche de l’arrivée de bébé Mailloux!
Je me suis donc rapidement mise à l’ouvrage à l’aide de quelques photos pour confectionner mini papa Mailloux… 😉
Pour bébé Mailloux, par contre, il m’aura fallu un peu plus d’imagination… c’est parce qu’elle est toujours au chaud dans le bedon de maman Amy!
Amy m’avait même donner la permission de lui crocheter un bébé burrito… si vous saviez comment je suis passée proche de lui garnir le tout avec un bout de salade qui dépasse et un emballage en alluminium hahaha!
Même si j’avais la permission d’Amy d’y aller au plus simple, je trouvais ça important d’y mettre tous mes efforts.
Comme c’était encore plus petit que mes minis habituelles, je ne pouvais pas vraiment faire un visage très détaillé.
Par contre, en ajoutant un peu de rouge sur les joues j’ai quand même réussi à donner un peu de vitalité à cette ultra mini poupée bébé.
Avec son adorable petit couffin rose pâle, j’étais prête à ranger mon crochet… pour le moment.
Le plus long de ce projet aura été de bien recréer la chevelure, et la barbe, de monsieur.
Amy avait d’ailleurs un peu peur que je ne puisse pas réussir à relever le défi…
Jusqu’à ce qu’elle voit cette photo avant assemblage!
Je ne fais pas souvent de poupée barbue, mais je suis assez fière du résultat!
Mais vraiment, le clou du spectacle, la vrai réussite de ce projet c’est bébé Mailloux.
Je trouvais ça un peu plate que bébé Mailloux soit confiné à vie dans son petit couffin sous peine qu’on voit que c’était un bébé « peanut ».
Finalement c’était un bien moins grand défi que je pensais que de lui faire des petits membres ainsi qu’une petite couche et un petit chapeau!
Et si sa maman crocheteuse le veut, elle pourra s’amuser à lui faire toute une collection de petite tuque puisqu’elle est amovible 😉
C’est donc sous cette forme que le reste de la petite famille Mailloux à pris la route!
J’avais bien hâte que la petite famille soit enfin réunie.
La famille Mailloux enfin réunie!!
Vous aimeriez aussi avoir votre propre famille de minis?